JPC Canada
Il n'est pas difficile de voir que les jeunes sont confrontés à un stress supplémentaire en raison du COVID-19 et de ses effets. L'isolement, les situations familiales défavorables, la peur de l'inconnu, la pauvreté et les problèmes de santé mentale: les enfants sont confrontés à plus de défis et d'adversité que jamais. Les professionnels de santé reconnaissent maintenant le COVID et ses effets comme un facteur contribuant aux ENE (expériences négatives de l'enfance).
(* Voir https://www.journalcswb.ca/index.php/cswb/article/view/166/455)
Que sont les ENE?
« Les expériences négatives de l'enfance (ENE) sont des événements potentiellement traumatisants qui se produisent dans l'enfance. Le stress toxique des ENE peut modifier le développement du cerveau et affecter la réaction du corps au stress. Les ENE ont pu être reliés à des problèmes de santé chroniques, à la maladie mentale et à l'abus de substances à l'âge adulte. Cependant, les ENE peuvent être évités. La prévention des ENE peut aider les enfants et les adultes à s'épanouir et à réduire les effets potentiels sur la santé. »- (https://www.cdc.gov/vitalsigns/aces/)
La recherche montre qu'il existe un certain nombre d'interventions et de soutiens qui peuvent être offerts aux jeunes pour aider à neutraliser les traumatismes et à renforcer la résilience face à l'adversité; comme le COVID et ses effets.
Jeunesse sans limite Montréal, comme toujours, s'engage dans ces 9 domaines de soutien pour s'assurer que nos enfants acquièrent de la résilience:
(https://www.health.state.mn.us/communities/ace/resilience.html)
Ensemble, nous pouvons avoir un impact positif sur la jeunesse québécoise et la préparer à faire face aux épreuves comme aux victoires de demain.
Un aperçu des difficultés que le COVID peut notamment apporter :
«En fait, la réponse à la pandémie de COVID-19 pourrait amplifier certains ENE. Les ENE peuvent être exacerbés de plusieurs manières par l'isolement social, la perte d'emploi, les fermetures d'écoles et d'autres facteurs de stress déclenchés par la pandémie. Premièrement, la pandémie peut avoir augmenté les difficultés intrafamiliales, en exposant les enfants à des angoisses parentales accrues, en particulier celles associées à la perte d'emploi, à l'insécurité alimentaire et à l'insécurité du logement. Deuxièmement, en amplifiant le stress toxique, l'augmentation de l'adversité dans la famille peut nuire au développement cérébral de l'enfant, en particulier pendant les premières années. Troisièmement, l'impact social et économique indirect de la pandémie sur le stress familial peut persister pendant des mois ou des années. Quatrièmement, la pandémie et sa réponse affectent de manière disproportionnée les populations à faible revenu et les minorités ethniques, qui sont déjà exposées à un risque accru de maladies chroniques liées aux ENE comme la prématurité, le diabète, l'hypertension et les maladies pulmonaires chroniques. Pris ensemble, les effets indirects de la réponse à la pandémie pourraient exacerber chacun des ENE communs dans la vie des enfants. » Lee M. Sanders, MD, MPH